Maxi Librati
Né à Lyon en 1925, dans une famille juive originaire du Maroc, Maxi Librati est l'aîné d'une famille de 16 enfants, dont il sera le seul déporté. Il grandit dans un milieu populaire à Saint-Fons. Arrêté dans un train alors qu'il était parti cherché du ravitaillement à la campagne, il ignore alors totalement l'existence d'une quelconque menace pesant sur les Juifs :
"Jusqu'à mon arrestation ( en juillet 1943 ) , je n'avais jamais entendu parler de déportation ni d'arrestation".
Envoyé à la prison du fort Montluc, il tente d'envoyer une lettre à ses parents, ce qui lui vaut d'être isolé dans une cellule, sans nouriture pendant 5 jours. Il est par la suite transféré à Drancy, puis est est déporté à Birkenau, le 2 septembre 1943. Il y reste 3 semaines, avant d'être trasféré dans un camp du ghetto de Varsovie, où il est affecté au Todkommando (" commando de la mort"), chargé de brûler les cadavres. Il attrape le typhus. Envoyé à l'infirmerie, il impressionne le Kapo par sese talents de fils aînés habitué aux travaux ménager et devient garçon de chambre. L'avancée soviétique pousse les allemands à évacuer le camp en juillet 1944. Maxi est transféré à Dachau, près de Munich, à l'issue de la "marche de la mort" d'une centaine de kilomètres. Il est libéré par les américains, le 30 avril 1945. Il retrouvent à Lyon ses parents, frères et soeurs qui avaient été cachés par le patron du père de Maxi, plus tard reconnu comme Juste.

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Les temoignages:

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